La semaine dernière, ma sœur m’a appris la mort de son chien Harleen. Elle avait seulement 3 ans et ce fut un choc pour moi d’apprendre qu’elle était morte d’une maladie du cœur à un si jeune âge. Quand ma sœur m’a raconté qu’elle avait été témoin de la vie qui a quitté les yeux d’Harleen, j’ai éprouvé un pincement au cœur en pensant à cet être vivant que je n’aurais plus l’occasion de côtoyer. J’ai eu de la peine aussi car Harleen était pour moi un membre de la famille de ma sœur et donc de la mienne. Nous prenions des marches ensemble, je l’ai brossé, regardé jouer et, surtout, j’avais du plaisir à analyser ses émotions canines! Le chien est un animal de compagnie fort apprécié des «sociétés développées». Dans d’autres pays, par exemple en Guadeloupe, les chiens sont un problème car ils errent partout à la recherche de nourriture, peuvent devenir agressifs et n’obtiennent pas la même sympathie de la part de la population. Leur mort ne sera donc pas perçue de la même manière. Quelle est votre perception de la mort? Quelles sont vos croyances sur la mort?
Selon notre culture, nous avons des valeurs qui peuvent nous faire voir la mort comme étant plus ou moins dramatique. Certaines cultures pleurent leurs morts, d’autres ne versent pas une seule larme croyant que les émotions négatives pourraient retenir l’âme du défunt. En plus des valeurs de notre culture, nous avons une expérience individuelle qui influencera notre état émotif fasse à la mort. Mon but, comme coach pnl, est d’amener le client à ressortir de mon bureau avec un apprentissage positif de son expérience. Comment est-ce possible avec des personnes en deuil?
Une cliente qui a perdu son fils me confiait qu’elle ne voulait plus se donner le droit d’éprouver du bonheur. Même si cela faisait plusieurs années qu’elle avait perdu son enfant, elle s’empêchait d’aimer par peur de vivre un nouveau deuil. Une fois qu’elle a compris qu’elle n’avait aucun pouvoir sur la vie ou la mort d’une personne (dans son cas, son fils) et surtout que s’empêcher d’aimer ou d’éprouver du bonheur avait été une solution temporaire, elle a changé sa perception de l’événement. En effet, pour se protéger, elle avait fermé son cœur et s’était empêcher de vivre certaines expériences, car c’était la seule solution qu’elle avait trouvé pour se protéger de vivre à nouveau une grande tristesse. Toutefois, cette manière de fonctionner l’empêchait de vivre pleinement sa vie. La première personne qu’elle a dû apprendre à aimer fut elle-même.
Chaque expérience de deuil est unique et peut être l’occasion de révéler une information importante sur vous. Parfois, les émotions peuvent prendre le dessus et nous empêcher de fonctionner comme nous aimerions. Il faut accepter ces périodes et surtout être patient. Quel apprentissage vous a permis de vivre l’expérience de la mort d’un être cher?
Si vous avez du mal à réaliser vos activités quotidiennes ou que vous passez une période difficile peut-être que cela pourrait vous faire du bien d’extérioriser vos émotions négatives. Si vous le souhaitez, je peux vous offrir une séance de coaching pnl ou une séance de yoga thérapeutique. Parfois, passer par l’exercice physique aura un effet percutant sur notre santé mentale. Avoir un entraîneur personnel vous encadrera et vous permettra de vous dépasser. D’autres fois, obtenir l’écoute authentique et attentive de quelqu’un d’extérieur à notre vie permettra d’avoir un regard neuf sur la situation et nous fera avancer autrement.
N’hésitez pas à partager vos expériences en commentaire!
