On ne peut pas changer une personne qui n’est pas motivée. Alors, si nous pensons qu’une personne aurait besoin d’aide, la première question que nous devrions poser à la personne c’est : aimerais-tu que je t’aide à…
Certaines personnes sont satisfaites de leur vie et n’ont pas envie d’un juge externe qui va leur dire comment se comporter. Donc, laissez-les dans leur bonheur!
Si votre âme de sauveur est trop puissante (ou que vous
pratiquez le métier dans le domaine de la relation d’aide) voici quelques
règles à suivre :
En tout premier lieu, comme la motivation nait à l’intérieur de soi, demander à la personne qu’est-ce qui la motiverait à changer. Vos motivations ne sont pas les motivations de l’autre. Les gens agissent pour leurs propres raisons et non les vôtres. Revenez toujours aux motivations, besoins et désirs qu’ils vous ont mentionnés.
Aussi, La douleur associée au mal-être peut être la source du changement. Rappeler à la personne que la douleur de changer est moins grande que la douleur de ne pas changer.
Les analogies ou exemples personnelles vont permettre à la personne de mieux vous comprendre. Par exemple, avec une personne qui n’est pas motivée à s’entraîner pour se mettre en forme, vous pouvez lui dire : « pour moi aussi cela demande un effort de faire ma pratique de yoga, mais une fois que je l’ai fait, je me sens beaucoup mieux».
Utilisez des exemples personnels. Prêcher par l’exemple vous
donnera plus de crédibilité.
L’écoute. Apprenez à porter attention à ce que l’autre vous
dit et il sera plus disponible pour écouter vos conseils.
Pour certain, la fierté sera le moteur du changement. Des questions comme : Que penserait x (nom d’une personne) s’il te voyait en train de y (comportement à changer)?
Le renforcement positif, c’est la capacité à nommer les
changements que nous observons chez l’autre. Récompensez et encouragez à
outrance les comportements que vous désirez voir se reproduire chez les autres.